Covid-19 : Un premier cas du variant Omicron détecté en Tunisie ?

La Tunisie aurait enregistré  sa première contamination par le nouveau variant du Covid-19, Omicron. C'est ce qu'a annoncé, le 29 novembre 2021, la page Facebook Carthage-infos qualifiant cette information d'urgente.



Afin de s'assurer de la véracité de cette donnée, l'unité du fact checking des contenus a, dans un premier temps, effectué une recherche sur le net où aucune information dans ce sens n'a été dénichée.

Nous avons, par la suite, pris contact avec Amen Allah Messadi, membre de la Commission scientifique de lutte contre le Covid-19 qui a affirmé à TuniFact qu'aucun cas d'infection par Omicron n'a été isolé en Tunisie.

Il convient de signaler que le nouveau variant Omicron a été décelé, pour la première fois, en Afrique du Sud le 24 novembre 2021.
Selon l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), Omicron « présente un grand nombre de mutations dont certaines sont préoccupantes et les premiers éléments semblent indiquer qu’il présente un risque accru de réinfection par rapport à d’autres variants préoccupants ».

Le 28 novembre 2021, l'OMS avait précisé qu’il n’était pas encore clair si « Omicron est plus transmissible par rapport à d’autres variantes, y compris Delta qui domine dans le monde entier ».
Pareillement pour la gravité de la maladie où « il n’existe actuellement aucune information suggérant que les symptômes associés à Omicron sont différents de ceux d’autres variantes du Covid-19 ».

A l'échelle mondiale, plusieurs pays ont annoncé avoir découvert des contaminations par Omicron sur leurs territoires.
Outre l'Afrique du Sud, l'Allemagne, l'Autriche, la Belgique, Le Danemark, l'Espagne, la Finlande, la France, l'Italie, les Pays-Bas, Le Portugal, la République tchèque, le Royaume-Uni, la Suède ainsi que la Suisse ont tous signalé des infections par le nouveau variant Omicron.

Du côté de la Tunisie, le ministère de la Santé avait annoncé, le 27 novembre 2021, de nouvelles mesures concernant les voyageurs à destination de la Tunisie afin de maîtriser la propagation du virus.



Il s'agit, donc, d'une fausse information induisant l'internaute en erreur.