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Sept mille salariés inactifs payés par la CPG

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Sept mille salariés inactifs payés par la CPG

La page Facebook دوسيات51 a publié, le 22 juin 2021, une information selon laquelle sept mille agents ont été recrutés au sein des sociétés de l'environnement, de plantation et de jardinage de Gafsa.

Un chiffre qui serait donné par Abdelhamid Amri, ingénieur en planification minière, ex-directeur adjoint au sein de la CPG et ancien directeur au sein du ministère de l'Industrie.

Ces agents, d'après la page en question, sont rémunérés par la Compagnie des phosphates de Gafsa (CPG) qui est une entreprise tunisienne d'exploitation des phosphates basée à Gafsa. Ils ne fournissent aucun service à la Compagnie, selon Amri.

Afin de s'assurer de la véracité de cette information, l'unité du fact checking des contenus a consulté, dans un premier temps, le passage radiophonique de Abdelhamid Amri, également PDG de la société de conseil et d'assistance technique axée sur l'exploitation minière et la transformation, Minecs.
Un passage sur les ondes d'Express FM datant du 21 juin 2021 et dans lequel l'expert senior en phosphates a, bel et bien, présenté cette donnée.

L'unité du fact checking a, par la suite, pris contact avec Mourad Sellimi, attaché de presse de la CPG qui nous a confirmé ce chiffre.

En effet, Sellimi nous a assuré que la CPG comporte sept mille employés entre agents, ingénieurs et cadres actifs au sein de la Compagnie.

Toutefois, la CPG prend aussi en charge les recrutés dans les sociétés de l'environnement, de plantation et de jardinage de Gafsa dont le nombre atteint les sept mille.
Et d'ajouter que la rémunération de ces personnes a été imposée par l'Etat à la Compagnie des phosphates de Gafsa depuis 2008, date du déclenchement des grèves de Gafsa également désignées par la révolte du bassin minier ayant essentiellement Redeyef, Moularès, Métlaoui et Mdhilla pendant six mois.

Une situation qui s'est aggravée depuis 2011 et qui a éreinté le budget de la CPG, selon notre interlocuteur ayant, de surcroît, déploré la chute vertigineuse de la production de phosphates notamment depuis 2010.

Il s'agit, donc, d'une information vraie et pertinente.