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Pendant trois plénières consécutives, Seif Eddine Makhlouf et Sahbi Smara privés de la prise de parole

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Pendant trois plénières consécutives, Seif Eddine Makhlouf et Sahbi Smara privés de la prise de parole

La page Facebook الشعب يريد a publié, le 6 juillet 2021, une information selon laquelle les députés Seif Eddine Makhlouf et Sahbi Smara seraient privés de la prise de parole pendant trois plénières consécutives.

Une sanction qui survient suite à leur agression de la cheffe du bloc parlementaire du Parti destourien libre (PDL), Abir Moussi le 30 juin 2021 sous l'hémicycle du Bardo.

Makhlouf, chef du bloc de la Coalition d'Al Karama, et Smara, élu indépendant et ex-Al Karama ayant violemment agressé Moussi avec des gifles ainsi que des coups de poing et de pied à l'Assemblée.

Afin de vérifier l'authenticité de cette information, l'unité du fact checking des contenus a consulté, dans un premier temps, la page Facebook officielle de l'Assemblée des représentants du peuple (ARP) ayant émis un communiqué datant du 2 juillet 2021.

Selon le communiqué en question, c'est la sanction maximale prévue par le règlement intérieur du Parlement était imposée aux deux députés.

L'unité du fact checking a, par la suite, pris contact avec Maher Medhioub, assesseur du président de l'ARP chargé de la communication qui nous a confirmé cette information en nous précisant que la punition était entrée en vigueur depuis le 6 juillet 2021.

Toutefois, Makhlouf et Smara jouiront pleinement de leur droit de vote, assure notre interlocuteur en vertu de l'article 131 du règlement intérieur du Parlement.

L'unité du fact checking des contenus a, également, contacté le deuxième vice-président de l'ARP, Tarek Fetiti ayant indiqué que le problème résidait, en effet, dans ce règlement conçu durant la période parlementaire 2014-2019 et qui détermine la sanction maximale imposée à un député.

"Nous ne pensions pas qu'un élu du peuple pourrait s'abaisser au point de commettre des actes aussi violents. Malheureusement, il s'est avéré que cela était possible", déplore Tarek Fetiti.

Il s'agit, donc, d'une information vraie.