Non pertinent

La Direction générale de la sécurité nationale se refuse de fournir les identités des sécuritaires soupçonnés d'agresser le jeune d'Essijoumi à la justice

Non pertinent

La Direction générale de la sécurité nationale se refuse de fournir les identités des sécuritaires soupçonnés d'agresser le jeune d'Essijoumi à la justice

La page Facebook الراصد التونسي a publié, le 14 juin 2021, une information selon laquelle la Direction générale de la sécurité nationale aurait refusé de fournir à la justice les identités des sécuritaires ayant agressé le jeune de Sidi Hassine Essijoumi.
La page en question a, par ailleurs, indiqué que la Direction générale a, ainsi, interdit l'audition des sécuritaires concernés auprès du juge d'instruction.



Afin de vérifier l'authenticité de cette information, l'unité du fact checking des contenus a consulté, dans un premier temps, la page Facebook personnelle de Tarek Haraketi, avocat représentant le jeune de Sidi Hassine Essijoumi et président de l'Association tunisienne des jeunes avocats, ayant confirmé cette donnée.

En effet, Haraketi a souligné, dans un statut publié le 14 juin 2021, que les sécuritaires soupçonnés d'humilier le jeune en question n'ont pas été auditionnés et ce car la Direction générale de la sécurité nationale s'est refusée d'informer la brigade centrale de la Garde nationale de BenArous.
La brigade étant chargée d'enquêter dans l'affaire d'agression et ayant, selon Haraketi, adressé une correspondance officielle à la Direction générale de la sécurité nationale dans ce sens.

L'unité du fact checking a, par la suite, pris contact avec Walid Hakima, porte-parole de la Direction générale de la sécurité nationale qui nous a assuré qu'il ne détient aucune information relative à ce refus.
Et d'ajouter qu'il ne pouvait ni confirmer ni infirmer cette information étant donné que la question n'a pas été soulevée.

L'unité du fact_checking a, de surcroît, tenté de joindre Houssem Eddine Jebabli, porte-parole de la Garde nationale mais inutilement.

Il s'agit, donc, d'une information non pertinente pouvant éventuellement induire l'internaute en erreur.